Antigone, de Nikiforos Lytras (1865) - Galerie Nationale, Athènes
Antigone est née, tout comme Étéocle, Polynice et Ismène, de l'union incestueuse d'Oedipe avec sa mère Jocaste, roi et reine de Thèbes. Après l’exil et le suicide de ces deux derniers, Étéocle et Polynice décident de se partager le trône, une année chacun. Mais après avoir dirigé Thèbes un an, Etéocle refuse de céder la place à son frère, ce qui va les mener à un duel où tout deux perdront la vie. Créon, le frère de Jocaste, devient le nouveau roi de Thèbes et décide que seul Étéocle, « le protecteur de la cité », aura une sépulture. Il interdit d’enterrer Polynice qui est considéré comme un voyou. Il informe dans un édit que sera punit de mort quiconque bravera son autorité. Les sœurs des défunts sont attristées de cette décision, mais seule Antigone se rend à la fosse où pourrit le corps de son frère pour l’enterrer. Elle se fait surprendre et est amenée devant Créon. Celui-ci refuse de tuer sa nièce, et décide de lui rendre sa liberté si toutefois l’affaire ne se répand pas. Mais Antigone s’obstine et Créon la condamne à être emmurée vivante. Son fils Hémon, fiancé d’Antigone l’en dissuade, hélas il est trop tard et Antigone s’est pendue. Alors, Hémon se tue de son épée, puis de chagrin, Eurydice se suicide aussi, laissant Créon seul.